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Ce qu'ils ou elles en ont dit...

"J'ai pas vu mais j'aime pas."

La Gêne du Clown/stanislas Cotton
Théâtre des Martyrs, mars 2014
Mise en scène: Georges Lini
Assistanat: Nargis Benamor
Avec Isabelle Defossée, Laurie Degand et Philippe Jeusette/Georges Lini
Scénographie: Ronald Beums
Création sonore: Sébastien Fernandez
Lumières: Alain Collet
 

«Quand on voit ce genre de spectacle, on se dit qu’on fait un beau métier,
Spectacle qui m’a touché, bouleversé… Au début, univers à la Tim Burton,…
J’ai enfourché ma moto et j’ai roulé pendant une heure, pendant une heure j’ai été silencieux tellement j’ai été bouleversé, …
Génie de l’auteur… mal à l’aise… tout n’est ni noir ni blanc… bouleversant…
J’ai adoré ce spectacle… » Cédric Wauthier, 50 degrés Nord, Arte

 

"Fantastique!(...) Enonçant l'indicible, faisant jaillir la noirceur de l'âme humaine sans jamais devenir pesante, la pièce est une vraie réussite." Culture remains

 

"La rencontre de Stanislas Cotton et de Georges Lini ne pouvait qu'être cela, justement: une belle Rencontre de personnalités qui aiment s'ancrer dans leur contexte actuel, voir les gens qui les entourent et les problèmes de notre société, ici et maintenant et sans tabous. Ils en témoignent en les passant sous leur regard d'artistes.
Georges Lini est aussi un excellent directeur d'acteurs ; il  parvient à révéler des facettes insoupçonnées chez ses comédiens, par ailleurs connus pour leur grand talent, tels Isabelle Defossé (tout à fait étonnante dans deux registres de jeu) et Philippe Jeusette ("énorme" comédien, une fois de plus). Il y a aussi une découverte: Laurie Degand, dont on a du mal à croire qu'elle n'est pas réellement la fillette de l'histoire. Rien de sulfureux dans le très beau texte de cet auteur. Cest la Vérité, toute la vérité, rien que la vérité, enfin dite, sans tabous ni circonvolutions, n'en déplaise aux réactions choquées de certains spectateurs (il faut espérer qu'ils le soient plus encore par le fond que par la forme). Le scandale est dans la maltraitance, les abus sexuels et autres, la non-assistance à enfance en danger et pas dans un spectacle qui réussit la gageure d'être à la fois drôle et poignant, clair et suggestif, direct et sensible"Suzane Vanina, Rue du théâtre

 

"Entraîné dans une farce apparemment inoffensive, le spectateur est progressivement confronté à l’horreur de l’inceste. Mêlant humour et effroi, ce texte qui, pour Georges Lini, "a le goût et l’odeur des défis", nous bouleverse et nous oblige à regarder en face une vérité dérangeante. En concrétisant ce projet audacieux, Georges Lini confirme son adhésion à "un théâtre dur, authentique, qui secoue le spectateur émotionnellement et intellectuellement, sans pour autant le désenchanter."" Jean Campion, demandez le programme

Le Brasier/David Paquet
Théâtre des Martyrs, novembre 2012
Mise en scène Georges Lini
Assistanat: Laurence Magnée
Avec: France Bastoen, Laurent Capelluto, Marie Du Bled, Violette Palarro.
Scénographie: Thibaut De Coster et Charly Kleinermann
Lumières: Alain Collet

"Ce "Brasier" - "comédie héréditaire où la moitié des gens meurent brûlés" - attise avec fureur un magma de névroses qui coulent de génération en génération comme le sang court dans nos veines. 

la mise en scène entretient l'atmosphère bizarre et cruelle du texte, dans un suspense qui accroche. Paradoxalement, ce "Brasier" glace plutôt les sangs et nous rappelle méchamment que l'on ne peut échapper à ces monstres que nous lèguent nos pères et mères." Catherine Makereel, Le Soir.

 

« Un théâtre cruellement contemporain »

« Les quatre actrices/acteur ont fort bien adopté le ton décalé composé de fausse naïveté et d'innocente férocité du jeune dramaturge. Ils assument avec brio des personnalités à la fois ordinaires et complexes, déroutantes, fragiles. C'est Georges Lini qui, pour la mise en scène et la direction d'acteurs, est, lui aussi, à l'aise dans l'univers déjanté de l'auteur. » Suzane Vanina, Rue du Théâtre.

 

« la mise en scène de Georges Lini est un véritable écrin offert à France Bastoen, Marie du Bled, Violette Pallaro et Laurent Capelluto. 
Les quatre comédiens s’en saisissent avec beaucoup de brio et de sensibilité et le parent de leur talent pour mieux faire briller, étinceler, éclater les petites perles que sont les mots de David Paquet.
Intrigants et déstabilisants, ils ne cessent de sauter, de rebondir, de glisser, de fuir, de se céder l’espace d’une seconde pour mieux s’échapper d’une pirouette surprenante. »

« Il faut se laisser emporter par le flux, écouter, entendre, percevoir inflexions et fêlures, pour que petit à petit s’imprime une vue d’ensemble, que chacun ressentira différemment ». Muriel Hublet, Le plaisir d’offrir
 

Britannicus/racine

Atelier 210, Otobre 2010. Reprise à Tournai, au Wolubilis, à l'Eden Charleroi, et au Taps de Stasbourg en 2012

Mise en scène: Georges Lini

Assistanat: Miriam Youssef

Avec Didier Colfs, Itsik Elbaz/Georges Lini, Benoit Van Doorslaer/Stéphane Fenocchi, Luc Van Grunderbeek, Anne Pascale Clairembourg, Valérie Lemaître et Marie et marie Simonet.

Création musicale: Daphnée D'heur

Scénographie: Renata Gorka

Lumières Alain Collet..

Scènes Georges Lini met en scène un “Britannicus” moderne et terrible. Saisissant !

Mettre en scène un "classique" est sans doute l’un des défis artistiques les plus délicats. Apporter un regard nouveau sans sacrifier la beauté de l’écriture est un pari réussi pour Georges Lini qui signe un "Britannicus" de Racine puissant et sanguin.

Grâce à la scénographie de Renata Gorka, il place les acteurs dans un déséquilibre dangereux, métaphore de l’avenir incertain des personnages, de leur chute probable et de leurs douleurs sans fin. C’est une grande rampe métallique très pentue, à l’instar des pistes de skateboard, qui est le lieu de cette tragédie où les espoirs glissent, les pouvoirs s’agrippent et les complots mortels s’insinuent. D’un bord à l’autre, les personnages courent sans cesse dans une lutte métaphorique infinie. Cette mise en scène très physique apporte un souffle étonnant aux vers de Racine sans briser la musique et le lyrisme des alexandrins qui apparaissent emplis de violence et de passion, bien loin des représentations statiques et solennelles. Si la mort rôde, Georges Lini est parvenu à imprégner une brutalité bien vivante au spectacle poignant.

Dans leurs costumes de velours aux couleurs de feu, de l’ocre au rouge sang, les comédiens sont tous brillants de passion et d’intensité. Anne-Pascale Clairembourg crée une Junie déchirante, inquiète, amoureuse et lumineuse. Elle ouvre le spectacle en chantant un "Miserere" bouleversant dans sa poursuite éperdue de l’accomplissement de son amour avec Britannicus, incarné avec finesse par Itsik Elbaz. Cet amour profond, Néron tente de le briser en voulant s’accaparer le cœur de la belle en même temps que le trône. Dans ce rôle, Didier Colfs terrifie par sa froideur, ses yeux bleus perçants et les sanglants stratagèmes qu’il imagine transparaissant sur son visage. Valérie Lemaître est une éblouissante Agrippine, mère de Néron, manipulatrice et exaltant les vers de Racine pour leur donner une terrible modernité. Marie Simonet, Benoit Van Dorslaer et Luc Van Grunderbeeck complètent cette distribution éclairant la " complexité de l’être humain ", comme le souhaitait Georges Lini (LLC du 13/10/2010).

Lumières en clair-obscur et sobriété de la mise en scène magnifient le tourbillon passionnel qui emporte cette famille sanguinaire."Camille Perroti, La Libre Belgique.

 

« Peut-on avancer le terme de "création" à propos de Britannicus ? Quand Georges Lini relit un auteur, c'est un Racine dynamisé qui prend un sacré coup de jeune. »

« Fureur, sueur et larmes, des émotions à fleur de peau »

« l'héroïque Junie - belle et droite Anne-Pascale Clairembourg » 

« magie des éclairages d'Alain Collet. »

« impressionnant de force et de démesure ».

« sous le coup de la performance époustouflante des comédiens »

Suzane Vanina, Rue du théâtre

 

« vision sombre et violente, très respectueux du texte »

« Fini la lenteur pondérée et larmoyante classique »

« Didier Colfs transcende Néron. »
« troublante et serpentine Valérie Lemaître »

Muriel Hublet, Plaisir d’offrir

 

« Le bonheur » Catherine Makereel, Le Soir

 

Il est une chose qu'on a pu observer au fil des années : un spectacle qui réussit l'état de grâce dès les cinq premières minutes accomplit généralement l'enchantement jusqu'au bout.
C'est sans l'ombre d'un doute le cas de ce "Britannicus" de Racine, mis en scène, en pente devrait-on dire, par Georges Lini. C'est en effet sur une vague de métal, immense rampe de skateboard, que l'on découvre Junie, la belle élue de Britannicus, arpentant cette lame de fer rouillée dans un chant déchirant. Formidable idée de la scénographe Renata Gorka, cette rampe monumentale, dépouillée de tout accessoire, place d'emblée les comédiens dans un inconfort symbolique : chaque protagoniste cavale pour soi sur une pente glissante, celle d'une lutte chavirante pour le pouvoir et l'amour, le politique et l'érotique étant ici intimement liés.
Dans des costumes de samouraïs pour les hommes, velours de corsaire pour les femmes, les comédiens sillonnent avec fureur cette courbe métaphorique, donnant du même coup un souffle étonnant à Racine, l'extrayant du statisme et de la solennité auxquels il est souvent confiné. Très physique, la mise en scène de Georges Lini joue sur la rage, l'urgence, sans sacrifier à la beauté des alexandrins. Le style est lyrique, flamboyant, mais jamais grandiloquent.
Cette allure musclée, on la doit aussi à des comédiens fabuleux d'intensité et de précision. Didier Colfs est redoutable en Néron, empereur ivre de pouvoir, torturé par l'ombre tutélaire de figures mythiques, tourmenté par son amour pour Junie dont le coeur est déjà pris par Britannnicus, son beau-frère, et troublé par l'influence de sa mère Agrippine, dont il veut s'émanciper. Dans ce rôle, Valérie Lemaître est une guerrière et manipulatrice féroce, trouble, formidable. Elle se gargarise des vers raciniens tout en se débattant, brûlant ses dernières cartouches. Enivrante aussi, Anne-Pascale Clairembourg compose une Junie déchirée, clairvoyante, lumière tragique au sein des complots sanguinaires qui verront Britannicus (candide Itsik Elbaz) se faire assassiner.
Sur sa rampe nue, Georges Lini fait de cette chaîne du crime un terrain miné où se dégoupillent les charges. Le bruit sourd et lointain des bombes qui ouvre et referme la pièce évoque l'écho évident avec la violence et le chaos contemporains. Moderniser Racine sans le déconstruire, sans le piétiner, c'est le pari réussi de cette pièce. Lini voulait s'emparer de ses vers et leur donner une odeur de sang. Le résultat est sanguin, incontestablement
.

 

Après la fin/Dennis Kelly

Atelier 210, 2009 et 2010

Mise en scène: Georges Lini

Assistanat: Xavier Mailleux

Avec: France Bastoen et Vincent Lecuyer.

Scénographie: Renata Gorka

Création sonore: Sébastien Fernandez

Lumières: Aude Ottenvanger.

 

 

« Une mise en scène d'une efficacité tranchante ! »  Catherine Makereel, Le Soir

 

« Une mise en scène simple et incisive de Georges Lini, qui y dirige deux excellents acteurs"
Marie Baudet, La Libre

 

"Après la fin", que [Georges Lini] met en scène avec rigueur, est incontestablement une de ces pièces percutantes qui nous empoignent le cœur », Demandez le programme

 

Marcia Hesse/Fabrice Melquiot

Nomination mise en scène: Georges Lini

Atelier 210, 2008

Mise en scène: Georges Lini

Assistanat: Xavier Mailleux

Avec:Sébastien Bonami, Anne-Marie Cappeliez, Hélène Couvert, Emmanuel Dell’Erba, Jasmina Douieb, Michel Israël, Thierry Janssen, Mélissa Léon-Martin, Sophie Linsmaux, Jacqueline Nicolas, Luc Van Grunderbeek, Audrey Van Styvendael, Martine Willequet.

Scénographie: Renata Gorka

Lumières: Alain Collet

Création sonore: Sébastien Fernandez

"les fêlures des 13 survivants. Ils passent leur temps à dresser une immense table, à s’échanger des cadeaux plus ou moins symboliques et à se perdre dans des conversations ou plutôt des bribes de conversations, souvent interrompues et entourées de silences soudains. Ce jeu de trop pleins et de vides donne son rythme syncopé à la remarquable mise en scène de Georges Lini, un vrai spécialiste des familles rongées de l’intérieur. Le texte de Melquiot joue sur le sous-entendu plus que sur l’aveu :il faut donc saisir les couples et leurs problèmes par intuition plus que par une vision claire de ces tas de petits secrets, souvent banals, qui nous communiquent leur malaise par contagion. Ajoutez une troupe d’acteurs, jeunes et vieux, tous au mieux de leur forme, qui nous tendent avec humour, un miroir de notre propre difficulté à vivre. De la belle ouvrage." Christian Jade, RTBF

 

"Grâce à une mise en scène fabuleuse de précision, Marcia Hesse est de ces pièces qui imposent leur séduction sans éclat, sans effet de manche, insidieusement.

Ici, c’est l’humain qui prime, le souffle poétique et universel en découle naturellement. Au détour de conversations anodines, c’est la nature des âmes qui se révèle. Sous les silences, ce sont les gerçures sentimentales qui crient.

Les regrets de l’oncle Franck

Il y a la hargne pathétique et hilarante de la grand-mère (formidable Jacqueline Nicolas), le chagrin du frère (ténébreux Emmanuel dell’Erba) qui, depuis le drame, n’arrive plus à aimer sa Juliette (impeccable Jasmina Douieb) ou encore les regrets de l’oncle Franck (bouillonnant Thierry Janssen), qui a gâché sa vie à cause d’un secret de polichinelle. Impossible de détailler les treize personnages peuplant cette nichée portée par des comédiens épatants, mais saluons le rythme irréprochable avec lequel chacun apporte sa note à cette symphonie du non-dit.

Au creux des mots, férocité et tendresse se giflent tour à tour jusqu’à l’affrontement final avec le grand tabou et une improbable réconciliation avec ce deuil qui les obsède tous.

Parfois tendu à se rompre, parfois léger comme une bulle de champagne, tantôt réaliste, tantôt fantastique, Marcia Hesse fait tout simplement honneur au théâtre." Catherine Makereel, Le Soir.

Juliette à la foire/Micheline Parent

ZUT, 2006

Mise en scène: Georges Lini

avec Jasmina Douieb, Itsik Elbaz et Thierry Janssen

Scénographie: Renata Gorka

Musique: Sébastien Fernandez

« Théâtre vertige(…)Le zone Urbaine Théâtre force l’admiration, une fois de plus(…) avec une mise en scène d’une efficacité redoutable et des acteurs qui nous prennent à la gorge(…)A ne pas rater » Michèle Friche, Le vif l’Express

 

« Belle performance » « la vraie traversée des braises, c’est pour maintenant » Catherine Makereel , Le Soir

 

Getting attention/Martin Crimp
Nomination meilleure actrice: Valérie Lemaître.
Théâtre de Poche, avril 2013
Mise en scène: Georges Lini
Assistanat: Nargis Benamor
Avec: Allan Bertin, Denis Carpentier, Toni D'Antonio, Valérie Lemaître, Bernadette Mouzon, Jacqueline Nicolas, Benoît Janssens.
Scénographie: Olivier Wiame
Lumières: Alain Collet 
création sonore: Sébastien Fernandez

"Georges Lini met en scène “Rien à signaler” de Martin Crimp au Poche. Glaçant."

« Georges Lini aborde ce thème si périlleux avec une habileté, une intensité et une justesse remarquables ». Camille de Marcilly, La libre Belgique

 

"Piège à tous les étages que ce "Rien à signaler" de Martin Crimp. Pourtant, Georges Lini, metteur en scène aventurier, accomplit ce parcours d'obstacles avec l'agilité d'un lévrier. Car, franchement, évoquer un sujet aussi insupportable que l'enfance maltraitée, sans faire suffoquer le spectateur, relève de la performance.

Si la pièce touche à ce point, c'est aussi par le jeu douloureusement réaliste des comédiens, tous monstrueux à leur manière". Catherine Makereel, Le Soir.

 

« Régulièrement, on me demande pourquoi j’aime le théâtre.
Là, maintenant, tout de suite, je vous répondrais pour des pièces comme Rien à signaler.
Des spectacles qui vous laissent K.O debout, le cœur à l’envers, remué jusqu’aux tripes, qui vous obligent à vous interroger sur vous-même, à vous remettre en question, à sortir de votre immobilisme sécuritaire.

Silences, regards, non-dits, gestes ébauchés, lumières diffuses, la mise en scène de Georges Lini est un véritable et complexe emballage composé d’instants précieux et judicieusement imaginés pour susciter l’émotion et nous secouer (très fort).
Côté comédiens, Valérie Lemaître excelle en jeune femme paumée prête à tout pour son nouvel amant, l’imprévisible Denis Carpentier (superbe). Jacqueline Nicolas est une idéale voisine curieuse, guindée et commère à souhait. Tony D’Antonio nous livre une remarquable composition d’un solitaire alcoolique éprouvé par la vie.

Rien à signaler fait partie d’emblée de ces spectacles remue-cœurs que l’on ne peut que conseiller à tous pour espérer voir disparaître l’indifférence et émerger un peu plus d’humanité. Muriel Hublet, » Le Plaisir d’Offrir

 

La fête sauvage/Mathieu Gosselin
Centre Brueughel, octobre 2012
Mise en scène: Georges Lini
Assistanat: Miriam Youssef
Scénographie: Marcos Vinols Bassols
Lumières: Alain Collet
VIdéo: Sébastien Fernandez
Avec: France Bastoen, Anne Pascale Clairembourg, Catherine Grosjean, Martine Willequet, Marc De Roy, Philippe Jeusette et Vincent Lecuyer.
 

"La fête sauvage" de Mathieu Gosselin, pièce étrange qui creuse la mort avec une furieuse survivance, qui noie le désespoir de ses personnages dans une exultation frénétique, sorte de fête morbide où se disputent gravité et frivolité(…)L'humour noir y est féroce(…)belle brochette de comédiens."

Catherine Makereel, Le soir

 

Gagarin Way/Gregory Burke

Théâtre du Méridien, janvier 2012

Mise en scène: Georges Lini

Assistanat: Chloé Antoine

Avec: Vincent Lecuyer, John Dobrynine, Jean-François Rossion, Francois Prod'homme.

Scénographie: Aurélie Borremans

Lumières: Alain Collet.

« Une réussite portée par de formidables comédiens »

« Percutant, haletant et intelligent »

« Vincent Lecuyer époustoufflant » Camille de Marcilly, La libre Belgique.

 

« Distribution sans faille » Suzane Vanina, Rue du Théâtre

 

« Coup de cœur (...) Avec Gagarin Way, Georges Lini dessine un condensé glaçant de notre époque. Rien que ça ! (...) époustoufflant Vincent lecuyer » Catherine Makereel, Le Soir

 

La cuisine d'Elvis/Lee Hall

Prix de la mise en scène: Georges Lini

Nomination meilleur espoir: Vincent Lecuyer

Nomination meilleur scénographie: Anne Guilleray

ZUT, 2006, Poche 2007, et Eden Charleroi, Théâtre de la Toison d'Or, cc Braines l'Alleud et Jean Vilar en 2012.

Mise en scène: Georges Lini

Assistanat: Xavier Mailleux

Avec: Isabelle Defossée, Catherine Grosjean, John Dobrynine et Vincent Lecuyer.

Scénographie: Anne Guilleray

Lumières: Philippe Warrand

 

« A déguster ! 

 Désopillants et émouvants Vincent Lecuyer, John Dobrynine, Catherine Grosjean et Isabelle Defossée (…) tous mixés en grand chef par Georges Lini dans l’inventive scénographie d’Anne Guilleray » » Michèle Friche, le Vif l’Express

 

« On rit aux éclats et avec une rare spontanéité », Thomas Gijselinckx, Zone02

 

"Voici longtemps qu'Elvis Presley s'est écroulé dans ses W-C, terrassé par une crise cardiaque, et pourtant, 17 % des Américains le croient toujours vivant. Increvable légende, le roi du rock'n'roll, rebelle sans cause devenu idole boudinée, est toujours parmi nous. Ici, on se paie même une séance de fous rires sur le dos de la figure divine. De quoi scandaliser les fans clubs. Un crime de lèse-Presley ? Au contraire : "La cuisine d'Elvis", du Britannique Lee Hall, constitue un bel hommage à l'interprète de "Love Me Tender" puisqu'elle est à son image : grandiose et ridicule, indémodable et kitschissime, écoeurante et exquise.

OK, Lee Hall y est allé un peu fort : c'est un Elvis paralysé qui tient ici la vedette. Ancien imitateur du King, Davey est devenu un légume à la suite d'un accident de voiture. Sa femme (Isabelle Defossé, très convaincante), blonde quadragénaire bien roulée, et sa fille de 14 ans (Cathy Grosjean, excellente), un peu rondouillette, vont chacune trouver consolation à leur manière : la première, nymphomane anorexique, dans le sexe, la seconde, boulimique, dans les livres de cuisines et les petits plats qu'elle mitonne pour Papa. C'est dans ce cocon étouffant que débarque le libidineux Stuart (Vincent Lecuyer, craquant), jeune superviseur en pâtisserie, alléchant comme un éclair au chocolat. "Toy-boy" de service, il va emménager chez sa maîtresse pour assouvir les besoins sexuels de toute la maisonnée, y compris ceux du crooner en fauteuil roulant, qui n'a pas perdu l'usage d'une certaine partie de son anatomie.

Cette pièce burlesque et cynique n'a pas froid aux yeux. D'une vulgarité assumée, la tragi-comédie de Lee Hall (scénariste du film "Billy Elliot") se veut aussi risible que dérangeante pour mettre à mal le conformisme de nos modèles familiaux. S'en dégage une cruauté accentuée par un metteur en scène, Georges Lini, aussi peu pudique que l'auteur. Alors comment se fait-il qu'on rit autant devant tant de cruauté et de mauvais goût ? Grâce au rock'n'roll bien sûr, et à Elvis surtout. John Dobrynine est irrésistible en rockeur tétraplégique, bondissant de son fauteuil roulant pour déhancher du bassin dans son costume blanc à frange et ceinture dorée. Encore plus fort qu'un Poelvoorde en Claude François, le comédien joue du sourcil à merveille et le public succombe (de rire). Ses chansons et ses apparitions, en total décalage avec l'intrigue, paraissent complètement surréelles. Même le décor, imaginé par Anne Guilleray, s'y met, clignotant de lumières de la cuisinière à la douche. La pièce tire alors vers la comédie musicale, et le reste de la famille entre dans la danse, littéralement." Catherine Makereel, Le Soir

Le projet HLA/Nicolas Fretel

Nomination meilleur acteur: Philippe Jeusette

Prix de la meilleur création technique: Aurélie Borremans et Sébastien Fernandez

Théâtre de Poche, 2011

Mise en scène: Georges Lini

Assistanat: Xavier Mailleux

Avec: Philippe Jeusette, Corentin Lobet et Valérie Lemaître.

Dj: Dj Claude

Scénographie et vidéo: Sébastien Fernandez et Aurélie Borremans

Lumières: Alain Collet.

« Magnifique Philippe Jeusette »

« Formidable Valérie Lemaître »

« Troublant Corentin Lobet »

« Interpellant, troublant, oppressant »

Muriel Hublet, Le Plaisir d’Offrir

 

« C’est le coup de poing du moment »

« Ténébreux et brutal « 

« Avec sa poigne tranchante, le metteur en scène dresse un huis clos familial auquel on ne peut que faire face ». Catherine Makereel, Le Soir

 

« Georges Lini (…)réussit à donner à donner une vraie grandeur tragique à un sombre drame familial contemporain, une de ses spécialités. »

 

« Une réussite totale » Christian Jade, RTBF

 

 

Le langue à langue des chiens de roche/Daniel Danis

Atelier 210, 2009

Mise en scène: Georges Lini

Assistanat: Xavier Mailleux

Avec:Anna Cervinka, Mélanie Lamon, Séverine De Witte, Xavier Elsen, Benoît Strulus, Mathieu Meunier, A.I. Justens, Didier Colfs et Emmanuel Dell' Erba

Scénographie: Renata Gorka

Lumières: Alain Collet

 

 

« Anna Cervinka, Mélanie Lamon, Séverine De Witte, Xavier Elsen, Benoît Strulus, Mathieu Meunier, A.I. Justens, Didier Colfs et Emmanuel Dell' Erba y servent magnifiquement des personnages poignants, déchirés, attachants et justes qui hurlent leurs Au secours d’amour. » Muriel Hublet, Le Plaisir d’Offrir.

 

« Tout en ombres et lumières aux couleurs tantôt chaudes tantôt froides (Alain Collet), "Le langue-à-langue des chiens de roche" charrie des images intenses »

« Quel langue-à-langue étrange, à la fois poétique et cauchemardesque ! » Marie Baudet, La Libre Belgique

 

Incendies/Wajdi Mouawad

Prix du meilleur spectacle

Prix de la meilleure scénographie

Nomination meilleur acteur: Thierry Janssen

ZUT, 2008

Mise en scène: Georges Lini

Assistanat: Céline De Bo

Avec France Bastoen, Hélène Couvert, Bernadette Mouzon, Anne-Marie Cappeliez, Jasmina Douieb, Itsik Elbaz, Didier Colfs, Thierry Janssen, Xavier Mailleux.

Scénographie: Anne Guilleray

Lumières: Xavier Lauwers

« Le ZUT impressionne une fois encore par son talent(…) son théâtre n’est que plaies ouvertes »

« Trois heures d’intensité croissante qui nous laissent éprouvés, ébranlés, émus, certains essuyant des larmes » Nurten Aka, La Libre Belgique

 

Il arrive que les brûlures fassent du bien. « Incendies » apaise les plaies de l'humanité, avec son épopée libanaise.

CRITIQUE

On connaît encore peu Wajdi Mouawad, auteur et metteur en scène génial, né au Liban, installé au Québec, qu'on découvrait en 1998, au Poche, avec Littoral. Aujourd'hui, au ZUT, voici Incendies, mélange de tragédie moderne, grecque et shakespearienne. Cette pièce de trois heures brasse espace et temps, drames intimes et historiques, personnages tragi-comiques, dans un grouillement haletant. Mouawad creuse un puits d'interrogations sur la quête de la mémoire, le poids insupportable du passé, le cycle perpétuel de la haine et de la guerre, la tradition, la rédemption. C'est surtout l'humanité que l'auteur scrute sous les cris et les bombes.

Tout débute dans la mort. Celle de Nawal, mère de jumeaux à qui elle adresse une requête post-hume, via son notaire : Jeanne devra remettre une lettre à leur père, qu'ils croyaient mort, et Simon devra retrouver leur frère, dont ils ignoraient l'existence. Commence alors une escalade dans le passé, un cheminement initiatique sur les traces de leur mère dans un pays jamais nommé mais facilement reconnaissable : le Liban. Où la guerre civile fait rage depuis longtemps, dresse des frères contre leurs frères et fait des milliers de morts. De cette quête jaillira une terrible révélation, une confrontation avec l'horreur, innommable, un coup de théâtre digne de Sophocle.

Première surprise réservée par Georges Lini : le public est invité à s'asseoir au milieu de la scène, sur des sièges pivotant à 360º, alignés sur un rail de chemin de fer courant d'un bout à l'autre de la salle. Embarqué, au sens propre, dans ce voyage, le spectateur peut tourner sur lui-même afin de suivre l'intrigue des deux côtés du rail. Une odyssée qui file à toute vitesse dans des scènes imbriquées sans temps mort, se chevauchant même parfois, pour offrir plusieurs paysages à la fois.

Même la langue, directe et très actuelle, ne perd pas son temps, dans un débit rapide qui fait écho à une écriture de l'urgence.

Formidables et férocement habités, les neuf comédiens convoquent mille et une situations, du bureau du notaire au camp de prison de Kfar Rayat, de la barbarie à la révolte, des victimes aux bourreaux, de l'amour à la haine. Puis, enfin, de la haine à l'amour, ultime vainqueur" Catherine Makereel, Le Soir.

 

"Trois heures d'embrasement et d'émotions pour cette épopée shakespearienne de Wajdi Mouawad: un magnifique Incendies orchestré au ZUT par Georges Lini et ses comédiens(...) La langue brûlante et explosive de ce texte diaboliquement construit a trouvé ici une interprétation à couper le souffle.", Michèle Friche, Le Vif l'Express

L'Ouest solitaire/Martin Mc Donagh

ZUT,2006, Théâtre de Poche, 2007

Mise en scène: Georges Lini

Assistanat: Hélène Couvert

Avec Laurent Capelluto, Didier Colfs, Jean-François Rossio,n et Maryse Dinsaert

Scénographie: Renata Gorka .

Théâtre « L'Ouest solitaire » nous en met plein les dents, au Zone Urbaine Théâtre

"Si la scène ressemble à un ring de catch,(...), la nuance touche juste. Soufflant d'émotion, Laurent Capelluto compose un curé dont la parole bouleverse. Didier Colfs et Jean-François Rossion sont presque inquiétants de crédibilité dans le rôle des frères. Tandis que Maryse Dinsart nous met les larmes aux yeux face à la fragilité de sa Girleen. Un coup de poing, pour notre bien". Laurent Ancion, Le Soir.

 

"Là-bas dans L'Ouest Solitaire
On dit que la vie
C'est une folie
Et que la folie
Ca se danse …
Et ça s’applaudit à pleines mains."Muriel Hublet, Plaisir d'offrir.

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